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La gratuité des bus et le droit institutionnel de dire des bêtises

Ma réaction suite à la décision de la majorité rose-verte de la Ville de Fribourg "d'offrir" à chaque élève de la ville un abonnement de bus.

Alors que PA et Verts se plaignent du recours déposé devant le préfet de la Sarine contre leur décision d'offrir un abonnement de bus gratuit à tous les élèves de la ville de Fribourg, un nouveau développement met en lumière les méthodes cavalières de la majorité de gauche.


Dès sa première décision, le préfet admet qu'il lui manque des informations essentielles sur les incidences pratiques et financières d'une telle gratuité afin de pouvoir statuer sur sa légalité. Comment alors le Conseil général aurait-il pu l'adopter de façon éclairée et dans l'intérêt du citoyen? A vrai dire, aucun membre du Conseil général n'était en mesure de voter cette proposition.


On apprend aussi que les TPF contrairement aux dires du PS et des Verts, n'accorderont aucun rabais et que le coût pourrait atteindre 1,4 million par an, soit presque le double du bénéfice annuel de la commune, déjà sujette à une imposition élevée.


A moins d'une nouvelle hausse d'impôts, cette lubie aura des répercussions.

Est-ce réellement soutenir les enseignants et les familles que de mettre en péril d'autres prestations afin d'accorder des abonnements de bus gratuit à tous les enfants, sans distinction?


Pour Mitterand, la démocratie était "le droit institutionnel de dire des bêtises". La gauche fribourgeoise fait sienne cette devise. Et sacrifie, sous couvert de la démocratie, les intérêts d'une population pour répondre à une idéologie inflexible et à des intérêts électoralistes.


Le PDC préfère défendre des écoles de proximité, favoriser la mobilité douce, notamment via le Pedibus, et garantir les activités extrascolaires.


Courrier de lecteur paru dans le quotidien La Liberté du 1er septembre 2018.

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